Échangeons Tourisme

Les villages vacances

A l'opposé du principe d'hébergement chez l'habitant, le concept du séjour "tout compris" est également très répendu. Il se retrouve dans les villages vacances, encore appelés hôtel club ou club de vacances.

Le produit “village vacances” se compose de cinq éléments : le site touristique, l’équipe d’animation, les activités sportives, la restauration et l’hébergement.

Le concept est apparu en France dans les années 1960 avec l'émergence du secteur associatif et mutualiste, il a depuis fortement évolué. La clientèle est aujourd'hui composée à 93% de français et touche principalement les couples et familles l'été et les séniors en hiver.

Au commencement l'objectif des villages vacances était de procurer des vacances à tous, sans contrainte de coût. Mais les villages vacances ont rapidement développé, contre leur grès, une image négative, "viellote", dépassée. Les professionnels du tourisme doivent donc faire des efforts et investissements pour rénover un parc vieillissant et répondre aux nouvelles attentes des vacanciers, qui sont effectivement de plus en plus exigeants en termes de confort, choix des activités, qualité de prestations...

L.e Club Med par exemple, leader mondial des villages-clubs, cherche désormais à attirer une clientèle plus de standing, sélectionnée pour redorer son image.

La force du "tout compris" réside dans une promesse au client forte : il donne une impression d’absolu, alors qu’il réduit en réalité le champ du possible. Le client dispose de tous les services dont il a besoin sur place et ne sort pas de cette "bulle". Il n'est pas touriste, ne visite pas le lieu où il se trouve, n'est pas confronté à la population locale... Il est simplement consommateur et profite des activités et services proposés. 

Et vous, êtes vous déjà partis en villages vacances ? Qu'en pensez-vous ? Nous sommes ouverts à tout point de vue, n'hésitez pas à vous exprimer !

Le tourisme solidaire au Maroc

Reportage France 3 sur le tourisme solidaire au Maroc

Une famille française s'initie à l'hébergement chez l'habitant, forme de tourisme qui se développe de jour en jour.

Le tourisme solidaire profite aux populations locales puisqu'elle est une source de revenus supplémentaire pour elles. De plus il est respectueux de l'environnement car le principe d'hébergement chez l'habitant ne nécéssite pas d'infrastructures spécifiques supplémentaires. Le tourisme solidaire participe au développement local, une partie du prix du séjour est reversée au village pour de nouveaux équipements tels que lacheminement de l'eau potable au village.

Cette forme de tourisme est également un excellent moyen d'échange avec les populations locales, et permet aux familles nombreuses de partir à moindre coût.

Et vous, que pensez-vous de ce mode de fonctionnement, aujourd'hui en pleine expansion ?

Le tourisme solidaire à travers les agences et groupes organisés étant donc une solution trop onéreuse pour établir un échange direct avec les locaux, d'autres solutions ont été mises en place depuis quelques années.

Parmi ces solutions, on trouve le woofing. C'est un moyen de découvrir un environnement nouveau en dépensant une somme d'argent limitée. En effet, le woofing est un nouveau concept du tourisme durable qui concerne surtout les jeunes et qui consiste à travailler chez l'habitant pendant une période déterminée en échange du logis et du couvert. Le voyageur travaille de 4 à 7h par jour et effectue des taches simples comme le désherbage, le soin des animaux, le jardinage ou la fabrication de produits artisanaux.

Le woofer (pratiquant du woofing), en plus du logis et du couvert, gagne en contrepartie de son travail, les connaissances qu'apporte la vie en ferme biologique, la connaissance de la culture à travers les repas et moment d'échange avec la famille d'accueil, la connaissance du pays d'accueil grâce aux différents voyages qu'il effectuera lors de son temps libre.

Ce mode de tourisme se trouve grace à des associations qui organisent tout un plan de woofing pour le futur woofer grace au vaste réseau de ferme biologique qu'elles connaissent un peu partout dans le monde.

Le tourisme est une activité icotournable dans l'économie mondiale. Le nombre de voyageurs en 50 ans a évolué de façon exponentielle (de 25 millions en 1950 à 700 millions en 2002) et l''Office Mondiale du Tourisme prévoit le double de ce chiffre pour 2020.

C'est à partir des années 80 que les pays du Sud ont commencé à développer leur activité dans le tourisme international, et cette branche a permis une création d'emploi et de richesse considérable dans les zones pauvres et faibles en structures touristiques. Pour certains pays en voie de développement, le tourisme est donc devenu un pôle important de croissance.

Cependant, les principales bénéficiaires du tourisme sont les pays du Nord économique grâce à leur système de tour opérateur de ligne aérienne ou de grands complexes hôtelier. De plus, c'est souvent au détriment de la population locale que le tourisme se développe dans les régions d'accueil. Une mauvaise maitrise de l'activité touristique peut être très désavantageuse pour les locaux qui souffrent alors d'activités illégales (prostitution, emplois précaires, travail des enfants...).

Petit à petit, il est donc apparu qu'il était donc intéressant de mettre en place d'autres formes de tourisme qui permettraient de répondre aux mieux aux attentes et besoins, à la fois des voyageurs, mais aussi des pays d'accueil.

Ces nouvelles formes de tourisme, dites "tourisme alternatif", ont été créée dans le but de perturber le moins possible le système social et s'inscrivent dans un contexte de développement durable.

Ce tourisme alternatif distingue, en général, trois formes de tourisme:

          - le tourisme responsable : qui s'axe majoritairement sur la connaissance de la culture et des modes de vie, ainsi que de la situation politique et sociale d'une zone. Les actions principales mises en oeuvre au sein de ce tourisme sont, en général, des activités culturelles et des rencontres avec les acteurs locaux.

          - le tourisme équitable : qui s'inspire du commerce équitable et qui prône la prise de décision démocratique et des modes de production respectueux de l'environnement de la part des acteurs locaux.

          - le tourisme solidaire : qui s'inscrit à la fois dans la perspective responsable et équitable et qui s'inscrit surtout dans une perspective de solidarité. Cette solidarité se fait par le biais du voyagiste qui soutient des actions de développement local, soit qu'une partie du bénéfice du voyage revienne au financement d'un projet d'action sociale.

C'est donc une solution que de ettre en place ce genre de tourisme alternatif. Mais malheureusement, cette solution ne règle pas tout car en majorité organisé par les tours opérateurs, les groupes et lees voyages organisés, elle reste une solution onéreuse, et donc difficilement accessible à tous.

L'échange est définit comme un acte ou une relation entre deux parties (personne physique ou organisation). Il est équilibré à partir du moment ou les deux parties en tirent une externalité de valeur égale.

L'échange existe depuis toujours sous des formes diverses. On le retrouve à la fois dans l'économie, la sociologie, la philosophie... C'est un point important pour l'être humain. Nombre de philosophes se sont penchés sur l'intérêt qu'a l'individu à échanger, communiquer, établir des interactions avec l'autre. Il se fait dans des lieux spécifiques, quel que soit le domaine dans lequel il s'inscrit.

Le tourisme est le fait de parcourir un lieu autre que celui où l'on réside habituellement. Il permet de marquer une pause dans son quotidien. L'intérêt du tourisme, en général, est la découverte d'autres cultures et paysages. Dans cette idée de découverte et d'ouverture d'esprit, les rencontres en sont ainsi favorisées.

C'est à travers ces rencontres, et aux échanges qu'elles permettent, que le touriste arrive à intégrer les subtilités d'une culture.